« Ceci n’est pas le chat de Schrödinger, c’est le chat de Piron. » Dixit C. Piron
« Ceci n’est pas le chat de Schrödinger, c’est le chat de Piron. » Dixit C. Piron
Constantin Piron, physicien belge, né à Paris le 5 juin 1932, arrive avec ses parents à Lausanne, en Suisse, en 1947. Il intègre l’École Pierre Viret. C’est un adolescent particulièrement curieux qui n’a de cesse de mener de grandes discussions avec ses professeurs, pourtant il ne se présentera pas aux examens de maturité – le bac ! C’est alors au culot, qu’il se présente, en revanche, à 18 ans, aux examens d’entrée à l’École Polytechnique, appelée EPUL à l’époque – aujourd’hui EPFL. Le jury, avec une certaine perplexité, en raison de ses résultats contrastés, décide finalement de l’admettre comme étudiant et ainsi il suivra des études d’ingénieur physicien pour décrocher son diplôme en 1956. Il est tout d’abord assistant à la chaire de géométrie descriptive de l’Université de Lausanne, puis au laboratoire de recherche nucléaire de l’EPUL et de 1957 à 1964 à la chaire de physique théorique du prof E.C.G Stuekelberg à Lausanne.
Docteur ès sciences de l’université de Lausanne, sous la direction des professeurs Ernst Stueckelberg et Josef-Maria Jauch, il rédigea en 1963 sa thèse sur la logique quantique, Axiomatique quantique et développa les méthodes de Jauch – dite approche de Genève – sur les fondements de la mécanique quantique. On lui doit notamment le Théorème de Piron en logique quantique qui définit un treillis de Piron.
En 1969, il est nommé professeur assistant au Département de physique théorique de l’université de Genève. En 1974, il est devient professeur ordinaire. Il pris sa retraite en 2000, comme professeur honoraire, il poursuivra inlassablement ses réflexions et son questionnement en physique théorique.
Il décède le 9 mai 2012 à Chexbres où il repose aujourd’hui au cœur des vignes du Lavaux.